Ce samedi 28 mars était une journée de lutte pour le droit au logement
pour tous, à quelques jours de la fin de la trêve hivernale.
Dans ces circonstances, EELV s'est mobilisée et se mobilise aux côtés de toutes les
associations qui agissent contre le mal-logement, et, particulièrement,
aux côtés de la Ligue des Droits de l'Homme qui dénonce à juste titre
la situation faite à la famille Cantaragiu, installée dans un
préfabriqué depuis 2011 par la municipalité précédente.
Cette dernière répondait à l'appel de la Présidente de la Communauté
Urbaine, à l'époque Martine Aubry, pour accueillir dignement, sur
l'ensemble de l'aire métropolitaine, des familles Rom, conformément
d'ailleurs aux engagements européens de la France.
Madame Ducret, nouveau maire de Wasquehal a saisi la Communauté Urbaine
d'une demande d'évacuation. Aux termes d'une décision du tribunal de
Grande Instance de Lille, cette famille présente légalement sur le site
depuis 2011, s'est vue intimer l'ordre d'évacuation du lieu, sans que
celle-ci, selon nos informations, ait eu les moyens de se défendre et de
faire appel dans les délais prévus.
Y avait-il une urgence sanitaire? La Municipalité et la MEL peinent à en
administrer la preuve.
Il reste que sa situation permet à cette famille d'obtenir un relogement
digne de ce nom , et s'il s'avère que le site est pollué, la nécessité
du relogement s'impose davantage encore à la commune qui a proposé ce
lieu d'hébergement.
Le Préfet du Nord, interpellé par la vice-présidente du Conseil
Régional, Majdouline Sbai, sait qu'il ne peut procéder à une évacuation
de cette famille sans qu' un relogement effectif soit réalisé. Il doit
logiquement se tourner vers la commune de Wasquehal, dans laquelle la
famille a la volonté de s'intégrer . Trouver un logement digne de ce nom
à une seule famille ne constitue pas un obstacle majeur pour la commune.
Dans l'attente, nous serons mobilisés autour de la LDH pour veiller au
maintien de la famille sur les lieux .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire